Honduras - Nicaragua

Nous traversons la capitale Guatemala ciudad avec quelques bouchons et sans trop se perdre (pour se mettre dans le contexte, il faut imaginer que chaque capitale d'Amérique centrale compte quelques millions d'habitants et sont quasiment dépourvues de panneaux signalisation de direction) puis nous arrivons à Chiquimula dernière ville du Guatemala avant la frontière pour passer la nuit sur le parking gardé d'un supermarché.

Premier passage frontière des trois que nous aurons à réaliser et qui sont au mieux cocasse au pire pénible, cette première est plutôt facile du fait de la présence du site Maya de Copan à 12km seulement de la frontière (donc pas mal de passage touristique).

Copan, est surement l'un des plus beaux site que nous ayons fait et dont les sculptures sont les mieux préservées de tous. A l'entrée du site nous sommes accueillis par les vols bruyants des aras... émerveillement.

Nous faisons également un tour de cheval au grand bonheur d'Anaëlle, et faisons une halte dans une vieille haciendas pour prendre une limonade maison.

Le lendemain c'est la grande traversée du Honduras, nous commençons par un topes (ralentisseur) invisible alors que nous étions 4 à regarder la route personne n'a rien vu, à priori pas de casse mais une belle frayeur (nous nous apercevrons plus tard qu'il y a du y avoir un problème car j'ai usé mes pneus avant en peu de temps, j'ai donc fais retourner les pneus et depuis plus rien mais je surveille).

Puis nous sommes contrôlé par des policiers locaux et là ils trouvent sur le papier d'importation du véhicule une date de sortie pour mars 2013, comme c'est une erreur des douanes nous devons payer une amende enfin c'est ce qu'ils veulent nous faire croire mais de palabres en palabres nous lâchons le bakchich qu'ils attendaient, il fallait bien tomber un moment ou un autre sur des flics corrompus en Amérique centrale.

Le reste de la traversée est sans encombre, mais c'est un pays que nous ne sentons pas et qu'il faut rapidement traverser.

Deuxième passage frontière, cette fois-ci entre le Honduras et le Nicaragua, nous y sommes le Dimanche à 7h30 (les autres français nous avaient conseillé le dimanche ou très tôt, nous y mettrons 1h30 environ ce qui est un très bon temps).

Les démarches étant les suivantes et dans ce sens pour ne pas revenir en arrière faire la queue :

• présentation des passeports et du document d'importation provisoire du véhicule au douanes du Honduras pour la sortie du territoire,
• je profite de faire du change avec un des nombreux types présent avec une liasse en main, toujours utile et on ne sait jamais quelles monnaies est acceptées (pays d'avant, d'après, dollars),
• présentation des passeports au service d'immigration du Honduras pour la sortie du territoire , la ont nous donne un papier qu'il faut donner à un type avec un polo bleu clair marqué SAP dessus, il vérifie le camping-car et signe ce dernier, puis retour au dernier bureau avec un petit billet à mettre au bout,
• ensuite fumigation du véhicule, et pour une fois c'est le grand jeu, traitement extérieur et intérieur alors que les enfants étaient en plein petit déjeuné et Sullivan encore dans sont lit, tout le monde sort et on planque la bouffe pour éviter la brioche à l'antidingue,
• on peut donc aller au bureau qui délivre le certificat de fumigation et payer le service,
• cette fois c'est le service d'immigration du Nicaragua avec 12$ US par personne (Sic !!), je crois avoir payer au même guichet mais je n'en suis plus très sûr,
• puis importation du véhicule (je crois que je n'ai rien payer),
• la, nous pensons en avoir terminé, mais un type de la municipalité tape au carreau pour nous demander la cotisation spéciale de 1$ : personne,
• ça y est on y est, prêt à passer la barrière le dernier contrôle le douanier qui vérifie le véhicule avant de baisser la chaine nous dit « mais il faut l'assurance obligatoire »,
• alors on se re-gare, bureau de l'assurance, 12$ pour le mois,
• et la on peut partir (quoi que l'on demande s'ils sont sur qu'il n'y est rien d'autre au cas ou...

On est quand même globalement tombé sur des gens sympathiques, mais il faut imaginer le passage frontière avec quelques centaines de camions de part et d'autres et au milieu, des cars bondés qui débarquent les locaux qui connaissent bien les démarches d'immigrations, c'est donc un peu sport.

Nous commençons notre visite du Nicaragua par le Canyon de Somoto qui nous avait été conseillé par des voyageurs, nous sommes reçus par une communauté indigène très sympathique qui nous indique que nous pouvons y passer la nuit. Après un bon repas à la comedor locale, nous faisons du canyoning. La rivière est rafraichissante, yoann et anaëlle en sortent un peu frigorifiés.

Le soir, alors qu'Isa et Anaëlle font des bracelets en fils, des jeunes viennent voir ce qu'elles font et s'installent autour, nous discutons et buvons un verre ensemble. Marcio et sa femme nous propose de nous faire gouter une boisson locale à base de fruits qui est très bonne. Nous passons une très bonne soirée !

Direction ensuite vers le volcan Masaya qui est un volcan en activité, nous passons la nuit sur le parking du parc près du Volcan. Nous faisons le tour du cratère avec ses fumées.

Puis Granada, ville coloniale, qui a un certain charme, nous ferons la visite en calèche. Nous verrons deux enterrements. Nous trouvons un stationnement dans le parc municipal au bord du lac près d'un restaurant où nous mangerons de bons plats. C'est une ville touristique et assez chère.

Avant de quitter ce pays que nous trouvons agréable et relativement propre,avec de bonnes routes , nous faisons une halte à San Juan del Sur qui a de belles plages mais c'est très américanisé et les plages sont difficiles d'accès, nous en trouvons une sans barbelés ! Sur la route Stéphane entend des singes hurleurs, on s'arrête pour les observer, ils sont juste au dessus du camping-car !!

Petite baignade avec 30°, ça rafraichit !

Nous passons la frontière du Costa-Rica avec les mêmes péripéties mais cette fois ci, il n'y qu'un seul passage alors nous y sommes des 6h du matin pour ne pas avoir les camions car au abord de la frontière, il y a déjà une file considérable de camions, nous les doublons(ils ne sont pas encore autorisés à avancer jusqu'à la frontière). Nous n'y mettrons que 2h30 !