lundi 14 avril 2014

La vallée sacrée


Après cette route à flanc de falaise et les dénivelés importants : on passe de 1 200m à 4 300m pour franchir le col dans de très beau paysage mais nous passons d'une vallée tropicale (34°) à un climat de montagne sous la brume à 11° !



Nous arrivons à Ollantaytambo, village typique où nous visitons un beau site inca. Nous croisons des belges que nous emmenons jusqu'au site de Salinas puis Moray que nous faisons également.










Nous passons d'abord par le village qui est très joli avec ses maisons coloniales et ses rues pavées.
En arrivant aux Salinas de Maras, c'est une belle surprise, les paysages sont superbes et nous ne nous attendions pas à se spectacle. Nous découvrons des terrasses en formes de cuvettes taillées par les incas et destinées à recueillir les eaux salées d'une source souterraine. Le sel recueilli est exploité et vendu par la coopérative du village. Environ 400 familles se partage le domaine.




Nous poursuivons notre visite par le site de Moray qui se compose de quatre groupe d'arène en cuvette composés de gradins concentriques superposés avec des canaux d'irrigations. Cela servait de jardin d'acclimatation, une sorte de laboratoire expérimental agricole car la température entre chaque gradin est différente. Nous avons une belle vue sur les sommets enneigés. Nous dormons sur le parking du site au calme.



Machu Picchu


Nous décidons de visiter Matchu-Picchu avec nos amis Tortucar le dimanche car il y a moins de monde. Pour Machu-Picchu, il y a plusieurs solutions, soit prendre le train mais c'est très onéreux (100$/pers aller retour), se rapprocher d'Hidroelectrica (dernière ville où peuvent aller les véhicules) puis prendre le train jusqu 'à Agua Caliente où partir d'Hidroelectrica et marcher environ 2h30 jusqu'à Agua Caliente dernière ville. Nous choisissons la marche qui revient le moins cher. Nous reprenons donc la route vers Santa-Maria dans un premier temps avec une route asphaltée de bonne qualité. De Santa-Maria à Santa-Thérèsa il y a une piste d'une heure environ à flanc de montagne où il est difficile de se croiser mais même les camions l'empreinte ! Il est 16h 30 quand nous commençons notre périple vers Santa-Theresa, nous savons qu'elle n'est pas facile et qu'il y a un pont limité à 3 Tonnes ou un passage à gué. Nous sommes arrêtés pendant une demi-heure par des bulldozers qui refont la route après un glissement de terrain.
Nous poursuivons mais la nuit tombe et nous passons du pont arrive, pont ou passage à gué, au vue du débit de la rivière et de la profondeur, nous décidons de tenter le pont, ça passe, ouf !
Nous arrivons à Santa-Theresa sous une pluie tropicale, nous trouvons le camping et nous nous renseignons pour le lendemain car il nous faut aller à Hidroelectrica en Collectivo.
Nous partons donc du camping en collectivo, à 9 c'est plus facile de négocier ! Il nous emmène à Hydroelectrica et nous commençons notre marche jusqu'à Agua-Caliente en longeant la voie ferrée. En chemin nous observons des papillons, des vols de perruches et un Tunki ou également appelé Gallinas del Rocas qui est un oiseau rouge et noir avec les yeux blancs. Il nous faut passer un pont.

Avec Tortucar



Le Tunki


Nous arrivons à Agua-Caliente vers 14h30, nous achetons nos billets pour le lendemain ainsi que les billets de bus . Nous trouvons et négocions un hôtel à 20 soles/pers avec petit dej.
Nous faisons un tour dans Agua-Caliente qui n'est pas très joli mais nous trouvons une boulangerie française ; Boulangerie de Paris avec des vrais pains au chocolat et des vrais croissants, un vrai bonheur !! Le chef offre un cookie aux enfants.

Le lendemain, debout de bonne heure 5h30 pour profiter du Matchu-Picchu, nous y arrivons vers 7h et c'est de toute beauté, c'est à couper le souffle. La luminosité est belle et il n'y a pas trop de monde pour le moment car vers 9h les groupes arrivent et il y a foule. Nous arrivons tout de même à bien visiter mais on demande ce que c'est en haute saison ! Nous sommes enchantés et les enfants sont fascinés.








 Nous redescendons vers 11h et refaisons la marche en sens inverse où notre collectivo nous attend à Hidroelectrica. Puis pour finir la journée en beauté, nous allons aux eaux thermales, bains d'eaux chaudes naturelles de toute beauté, ce sont des piscines naturelles a même la roche avec une eau limpide et petits galets.




Un pur bonheur, tant et si bien que nous y retournons le lendemain matin avant de reprendre la route à flanc de falaise qui s'est très bien faite .

Pont interdit aux plus de 3 Tonnes

éboulement avec tractopelle au dessus

dimanche 13 avril 2014

La côte Péruvienne


Nous arrivons à la frontière Equateur-Pérou vers 15h30 et nous en repartirons à 18h, les douaniers pourtant pas débordés prennent leur temps ! Il nous faut trouver un endroit pour la nuit assez vite car la nuit tombe. Stéphane demande à un douanier qui lui indique le village de pêcheurs de Puerto Pizarro. Arrivé dans le village, on nous dit qu'on peut stationner près d'un restaurant et on en profite pour manger notre premier ceviche (poisson cuit dans le jus de citron) de mérou (et du Pérou bien sûr), de calamars, c'est un vrai délice et l'accueil est vraiment sympa. On nous propose une visite des iles le lendemain matin, nous voilà donc partis pour visiter une ferme de crocodiles (qui terminerons en chaussures, ceinture, sac...) puis une iles aux oiseaux où là nous sommes émerveillés de voir autant de frégates au cou rouge, des pélicans, cormorans... c'est le complément des galapagos, Andrès, notre guide est très agréable et serviable, nous visitons un petit musée et retournons prendre une douche proposée par Andrès qui nous donne ensuite des chips de banane et du maïs grillé en en-cas. Pour notre premier jour au Pérou, on commence bien !



spatules roses

Frégate à cou rouge


Pélican sérieux






Nous poursuivons la Panam vers le sud, avec un changement complet de paysage, il faut savoir que c'est le désert du nord du Pérou et qu'il continu au Chili. Soit plus de 2500km de désert, qui sont entrecoupés d'oasis par les rivières qui descendent des Andes. C'est sur ces dernières que des civilisations pré-incas ce sont installées.

Nous commençons donc la visite par le musée du seigneur de Sipan de la culture mochucan, superbe musée mais pas le droit aux photos. Nous bivouaquons à Pimentel qui est sur la cote à proximité, avec comme point de vue les bateaux en roseaux avec lesquels les pêcheurs vont chercher du poissons (même pas peur).


Plus au sud nous visitons le site de Chan-Chan situé dans les environs de Trurjillo, un site étonnant qui est fait de sable et semble donc bien fragile.




Re-bivouac en bord de mer (on ne s'en lasse pas), et on repart pour une visite toujours à proximité de la ville pour voir des pyramides Moche (le e se prononce é pour éviter toutes confusions), nous visiterons Huaca de la lune (Huaca du soleil est en cour de fouille et rénovation).

















Nous continuons à tracer vers le sud dans des paysages de dunes et parsemés de poulaillers avec des pensionnaires nourris à la farine de poisson. Nous traversons Lima sans encombre, et trouvons de quoi dormir sur des lieux en bord de côte.

Notre destination avant de rentrer dans les terres est la réserve de Paracas et isla Ballestas.
Nous dormons dans le parc au bord d'une crique, la terre est rouge-orangé sans végétation, il y a un petit quelque chose de seul au monde avec comme seul compagnie les fous (oiseaux) et les dauphins.




Dauphin


Le lendemain nous partons pour la visite par bateau d'un petit groupe d'iles peuplées de dizaines de milliers d'oiseaux, de pingouins et de lions de mers.








çà y est, nous entamons le retour vers l'intérieur des terres, à proximité d'Ica nous nous arrêtons pour bivouaquer dans une oasis au milieu des dunes et le lendemain nous nous faisons un tour de dune en buggy avec descente en surf. Le paysage de dunes est à perte de vue, il y en a même au milieu de la ville (Ica a 200 000 habitants, c'est comme avoir des dunes de 100m au milieu d'Angers!).



L'étape suivante est un peu mythique puisque nous croisons les lignes de Nazca que nous avons envie de voir en prenant de l'altitude, bien qu'Isabelle ne soit pas spécialement fière de prendre des petits coucous, elle surmonte sa peur.
Mais au finish nous sommes les premiers à décoller, nos amis Tortucar suivrons pour une ballade aérienne d'une demi heure, personne de malade, 1 ou 2 barbouillés, mais nous avons eu la chance de bien observer les géoglyphes.


Condor

Le colobri

Le Singe

Avant de prendre les routes de montagne,stéphane veut vérifier le filtre à air et il s'aperçoit que celui ci a encore souffert . Il regarde de plus près et se rend compte qu'il y a une fuite au collecteur d'échappement et qu'un  joint est endommagé. En demontant, une vis casse et nous faisons appel à un soudeur pour retirer la vis (on ne vous raconte pas tout les details pour arriver au soudeur, ce serait trop long !). Stéphane fait une réparation en confectionnant un joint avec une cannette de bière.
Le camping car respire mieux, tant mieux pour ce qui nous attend !

Nous attaquons la remontée vers les Andes, nous mettrons 3 jours pour arriver à Cusco, nous devons nous ré-acclimater à l'altitude on s'arrête à 2400m d'altitude pour le bivouac. La journée d'après notre camping-car (et nous même) battons notre record d'altitude puisque nous passons un plateau qui culmine à 4550m d'altitude, nous observons même des flamants rose (c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnaît ; les flamants ça osent tout), des lamas et des vigognes.
Nous bivouaquons au milieu d'une place de village à 4200 m, au cours de la nuit nous seront entourés de lamas et d'alpagas.




Au petit matin notre corps non acclimaté se rappelle à nous, nous avons mal dormi, le mal de crane nous tient malgré les infusions de coca.
Nous avons néanmoins la chance d'aller rendre une visite dans une école rurale où les enfants font cours avec un minimum de matériel et par 5°C sans chauffage bien sûr.


Nous reprenons la route pour arriver à Cuzco où il est difficile de circuler mais nous arrivons à trouver le camping.